Max Élisée

 

Né en 1947 à la Martinique, il est depuis 1961 dans l'hexagone. Il y'a fait ses études et, avide de culture française qui l'a séduit dés son, plus jeune âge, il s'est lancé dans le cinéma. 

Après avoir été scénariste, sur les conseils du metteur en scène Claude Chabrol, il est devenu romancier... 


La dame de la colline

 

A Orange, en 1990, Jules provoque, lors d'une chevauchée à moto, un accident qui l'envoie tout droit en prison. Pour écourter sa peine, il a l'occasion de s'engager dans la Légion Etrangère grâce à ses compétences de mécanicien diéséliste. Dans le même temps, en Martinique, Xavier, jeune métis, fraîchement diplômé du brevet de pilote d'hélicoptère, est urgemment rappelé sur la base de Caritat dans le Vaucluse. La France faisant partie de la coalition pour aller déloger Saddam Hussein du Koweït, ces deux hommes vont se retrouver ensemble sous les bombardements irakiens et se lier d'amitié. Démobilisés à la fin du conflit, ils se retrouvent à Orange et intègrent la police. Ont-ils fait le bon choix ? Car Jules, ayant commis une exaction grave en marge de sa mission militaire, peine à recouvrer une vie normale et est poursuivi par ses démons qui l'obsèdent nuit et jour, malgré l'aide de Xavier avec ses procédés vaudous. Ne pouvant se résoudre à vivre sans l'adrénaline qui pourrait l'aider à oublier, il décide de s'engager comme mercenaire pour intervenir au Rwanda, où la guerre entre Hutus et Tutsis fait rage. Il réussit à convaincre Xavier, son compagnon de galère, de partir avec lui. Trente ans plus tard, le hasard réservant quelquefois de bonnes surprises, un dénouement inattendu surgira pour faire triompher le positif.

 


Le Baobab enflammé

 

Frédéric Edgard, vieux « chabin », c'est-à-dire, aux Antilles françaises, Blanc de race noire, a gardé pour lui les souffrances endurées durant son enfance. Seulement, le « garder pour soi » censé le protéger au fil du temps a laissé son cerveau au regret de n'avoir pas su en tirer parti au cours de son existence. Or, avant de s'en aller définitivement, il doit absolument faire le point sur sa vie pour préserver sa lignée d'une malédiction inévitable.

 

 


Mémoires d'un Chabin

 

Ce roman est le premier volet d'une trilogie. Les deux premiers étant : "Mémoires d'un chabin" "Le baobab enflammé" Chaque volet a un début et une fin qui incitent le lecteur à vouloir connaître ce qui se passera dans le prochain, ou ce qui s'est passé dans le précédent. Ce qui veut bien évidemment dire qu'il n'y a pas d'ordre chronologique établi. Cette histoire relate la vie d'un chabin, Frédéric Edgar (terme créole employé pour définir un Antillais blanc aux traits négroïdes). Sa jeunesse se déroule dans les années 30 à la Martinique, terre de légendes et de superstitions. A cette époque, les gens ont peur des chabins. Jugé bénéfique par les uns, porteur de malédiction pour les autres, Frédéric assume mal sa différence et ressent sa vie comme une torture faite d'angoisses, de contradictions et de refus de lui-même. Afin de rompre le maléfice dont on l'accuse injustement, le chabin est invité, par un sorcier qui visite ses rêves, à se rendre au Sénégal afin de retrouver ses racines et découvrir les raisons de son mal-être.La démarche sera longue et parsemée d'embûches.

 


Un jour je te dirai 

Parviendra-t-on cette fois à élucider le mystère de la disparition d'Isabelle Duranton et de son père ?

C'est la question que se pose Roger, expert en assurances, envoyé par sa compagnie pour enquêter avant la remise d'une grosse prime d'assurance vie à Hélène, la veuve et mère des disparus.

Quatre années se sont écoulées depuis cette disparition qui a bouleversé la région du Gard.

Pourtant tous les efforts des gendarmes et policiers avaient été mis en oeuvre. Roger, Antillais d'origine, découvrant la ville d'Alès, ses habitudes, ses notables et ses moeurs, ira de surprise en surprise.

Il découvrira que tous les protagonistes liés de près ou de loin à l'affaire se révèleront tour à tour machiavéliques, faux, sensibles, désespérés, déterminés jusqu'à la découverte de la vérité qu'il faudra, un jour, dire...